Mac Adams, Untitled 2, Half Truths, 2002, (100 x 57 cm chacune) |
Mac Adams, Post Modern Tragedy, Interrogation - 1986, Kettle - 1987, Tea Pot - 1988, Um - 1989 |
Mac Adams
Mac Adams, Mystery of Two Triangles, 1976 |
Mac Adams, The Butterfly, 1977 |
Mac Adams, Toaster, 1976 |
Mac Adams
Mac Adams, Still Life with Cézanne, 1977 |
Avec le mouvement minimal et conceptuel, l'art de cette époque se définit et se reconstruit avec des éléments extérieurs à l'oeuvre : preuves, certificats, informations complémentaires... En réaction à cette tendance, Mac Adams introduit la notion de fiction dans ses photographies.
Au départ, Mac Adams réalise des "environnements", de véritables mises en scène tridimensionnelles témoignant d'une action souvent violente qui aurait eu lieu à un moment donné. Très vite, ses installations deviennent des images : photographies composées de manière extrêmement rigoureuse. Il utilise aussi bien un procédé cinématographique que pictural : le regard est dirigé par le biais de véritables synopsis proches du théâtre afin d'intégrer un maximum d'informations dans la même image. Mac Adams rassemble des "acteurs" et un décor qu'il met en scène au moment de la prise de vue. Il use du diptyque ou de l'effet de miroir brisé afin de faire ressortir la notion de temps : avant et après. Les indices sont visibles et l'histoire se reconstitue.
Cependant, c'est moins la lecture linéaire d'une enquête policière qui intéresse Mac Adams qu'une histoire ouverte générant différentes interprétations possibles. Il part toujours de quelque chose qu'il invente et qu'il réalise autrement que sur la surface du papier. L'histoire existe avant d'être retranscrite. Il n'y a ni trucage ni retouche. C'est au moment de la prise de vue qu'une réalité en décline une autre et c'est la photographie qui restitue l'unité de la narration.
Mac Adams, installation, Loose Theads I, 2010 - Loose Theads II, 2011 |
Crimes of Perception, entretien vidéo
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