Irving Penn, 1999, Dancer
Georges Braque, 1908, Grand Nu
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Les photographies se répartissent en trois séries.
Les
deux premières séances, qui donneront la première série d'images, ont lieu dans la pièce éclairée par la
lumière du jour qu'affectionne le photographe. Irving Penn et Alexandra Beller
apprennent alors à travailler ensemble. Dans ces photographies, l’artiste
souligne les volumes géométriques du corps et l’ondulation des lignes de la
silhouette. La danseuse y arque son dos dans des poses debout ou y plie
sensuellement le corps dans des poses assises.
Dans
la troisième et la quatrième séance de pose, Irving Penn change le décor,
l’appareil, la toile de fond, la lumière, l’exposition et même les règles
concernant les poses d'Alexandra Beller. Il passe d’un format 6×6 cm à une chambre
20×25 cm. Les photographies sont prises maintenant en studio. Là, Irving Penn utilise
stroboscopes et autres luminaires conventionnels de studio, sans se soucier de
lumière naturelle. Beller devient plus confiante aussi, et les poses en
résultant n’en sont que plus dramatiques.
Irving Penn, 1999, Dancer
Ingres, 1860, Femme aux trois bras
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Pour l’ultime séance, Irving Penn remplace le rideau du fond par une peinture gris pâle. Il demande à Alexandra Beller de toujours garder un pied au sol tout en bougeant. Réglant l’obturateur à trois secondes, les mouvements de la danseuse n’en sont que plus flottants sur le film. Le corps lourd et musclé devient fluide et transparent, prêt à l'envol.
Irving Penn, 1999, Dancer
Gustave Courbet, 1853, Les Baigneuses
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Irving Penn, 1999, Dancer
Pablo Picasso, 1922, Deux Femmes courant sur la plage
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