Sergei Eisenstein, Max Bill |
Josef Albers |
(...) Il ne restait qu'à "briser" le cadre et à aligner les éléments en une rangée de segments au long du ruban en mouvement. Puis à découper ce ruban en "sujets" séparés. Et ensuite à les montrer au spectateur dans une succession rapide, pour atteindre non plus l'unité morphologique statique du tableau, mais une suite dynamique. C'est précisément ce qu'a fait le cinéma, et en tant que tel, il rejoint par ses traits essentiels les phases primitives de la peinture : tout ce passe comme s'il reproduisait sur la toile de l'écran la forme première du tableau-rouleau, mais cette fois dans le mouvement réel du ruban se déplaçant réellement, se segmentant ; non plus segmenté dans le cadre séparé des feuilles, mais surgissant des rectangles séparés : images composant la réalité même de par leur course.
Sergei Eisenstein, Structure, montage, passage
Sergei Eisenstein, Structure, montage, passage
Marcel Duchamp, Oskar Schlemmer, Max Bill |
Leon Battista Alberti, La Peinture
Richard Monnier, Billes et boîtes de conserves, 2007-2008 |
Richard Monnier
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