Jean-Luc
Moulène, Faux Fénautrigues, 2012
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au centre un signe : écriture.
Ce signe au sol est un outil, prolongement oui d'un corps.
Je pose mes mains sur les poignées à terre (elles brillent),
je me redresse, maintenant je le tiens.
J'imagine, que le photographe a disposé
sciemment l'outil face à lui pour faire signe, avant
de monter prendre du recul
à la fenêtre surplombante.
Ce signe sert à couper
il est aiguisé et dangereux
métal et bec.
Tout autour les fleurs
en pot : disposées et soignées,
pimpantes
pour un temps ! Quel temps ?
Porte, chemin de pierres, escaliers,
tout pour partir,
hors cadre.
Sur le bitume même où
la faux-signe fait fond,
des touffes d'herbe disparates :
Insolentes va !
Pour connaître Fénautrigues (trois chemins, au ruisseau, vers le haut, en bas) : ici, là, et encore
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