Depuis les balbutiements argentiques de la photo finish aux JO de Stockholm de 1912, les avancées technologiques dans les domaines de l’électronique, de l’optique et de l’image numérique ont révolutionné l’usage et la précision des matériels de chronométrage sportif. Après guerre l’image s’est imposée comme une donnée indispensable du chronométrage.
La photo-finish n’est pas une photo instantanée de l’arrivée, mais une représentation temporelle de ce qui se passe dans l’axe de la caméra, parfaitement calé sur la ligne d’arrivée.
L’image fournie par cette caméra est découpée pour ne garder que la bande centrale (la ligne d’arrivée), cette image fait 1 pixel de large sur 1 024 pixels de haut. À chaque millième de seconde, le cadenceur du chronographe ajoute la bande centrale de l’image (1 pixel) à la suite de l’image précédente, créant une image non instantanée mais une sorte de "déroulant" du temps. Ceci explique l'aspect "déformé" des images produites par les caméras de photo-finish.
A l’époque de l'argentique, le système était identique. Il suffisait de faire défiler le film de façon ininterrompue devant une fente d’obturation, parfaitement alignée sur la ligne d’arrivée. Pour limiter la déformation de l'image, on faisait défiler le film à la même vitesse que les coureurs. (source wikipédia)
Boccioni dans son atelier, vers 1913 avec, au premier plan, la sculpture Synthèse du dynamisme humain (œuvre détruite ?). © Centre Pompidou − Bibliothèque Kandinsky |
Il s'agit de concevoir les objets en mouvement et pas seulement avec le mouvement qu'ils ont en eux. C'est-à-dire qu'il s'agit de trouver une forme qui soit l'expression de ce nouvel absolu : la vitesse, qu'un véritable tempérament moderne ne peut négliger. Il s'agit d'étudier les aspects nouveaux qu'a aujourd'hui la vie dans la vitesse et dans la simultanéité qui en découle."…
Umberto Boccioni, Dynamisme plastique, 1914
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