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Aby Warburg, Atlas Mnemosyne, Panneaux de l'exposition Rembrandt, 1926 |
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Aby Warburg, Mnemosyne, planche 77, 1929 |
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Truth Study Center, 2008 |
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Truth Study Center, Maureen Paley, upper Gallery, 2005 |
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Biennale de Venise, 2009 |
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Tintin au Tibet, Hergé |
Tous les photoreporters autorisés ont été informés par la Commission des photoreporters du rdp de ce qui suit : "Conformément à un décret de M. le Ministre de l'Education nationale et de la Propagande, les reporters photographes qui travaillent actuellement dans ce domaine ont le devoir, afin d'obtenir des photographies plus vivantes, d'utiliser des appareils de petit format. A l'avenir, la possession et la maîtrise parfaite de cet appareil constitueront la condition requise pour l'obtention de la carte spéciale (brassard rouge) délivrée par le ministère."
(...) Les raisons sont diverses qui justifient amplement ce décret. En effet ce n'est pas avec plaisir que, dans les cérémonies, on voyait arriver les photoreporters avec leurs gigantesques appareils. Fréquemment les photographes, travaillant aux vues de tout le monde, nuisaient à la solennité de la manifestation et il arrivait souvent qu'on se croie dans un studio de cinéma où tout n'est fait que pour être photographié et où les opérateurs sont les personnes essentielles. (...) Mais ce qui dérangeait le plus, c'était quand, au cours d'une manifestation entre quatre murs, les éclairs jaillissaient de tous les coins et venaient éblouir les orateurs et le public. (...)
Heinz Adrian, "De l'usage obligatoire de l'appareil de petit format pour les reportages photographiques" "Aktuelle Bildberichterstattung nur mit Kleinbildkamera", Gebrauchsfotografie, Halle, vol.44, 1937 in La photographie en Allemagne, anthologie de textes (1919-1939), Olivier Lugon, éditions Jacqueline Chambon, 1997
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Rodney Graham, Welsh Oaks (#1), 1998, photographie 121,9 x 91,4 cm |
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Rodney Graham, Allegory of Folly: Study for an Equestrian Monument in the Form of a Wind Vane, 2005
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Le rôle caractéristique de la langue vis-à-vis de la pensée n'est pas de créer un moyen phonique matériel pour l'expression des idées, mais de servir d'intermédiaire entre la pensée et le son, dans des conditions telles que leur union aboutit nécessairement à des délimitations réciproques d'unités. La pensée, chaotique de sa nature, est forcée de se préciser en se décomposant. Il n'y a donc ni matérialisation des pensées, ni spiritualisation des sons, mais il s'agit de ce fait en quelque sorte mystérieux, que la "pensée-son" implique des divisions et que la langue élabore ses unités en se constituant entre deux masses amorphes. Qu'on se représente l'air en contact avec une nappe d'eau : si la pression atmosphérique change, la surface de l'eau se décompose en une série de divisions, c'est-à-dire de vagues ; ce sont ces ondulations qui donneront une idée de l'union, et pour ainsi dire de l'accouplement de la pensée avec la matière phonique.(.…)
Ferdinand de Saussure, Cours de linguitique générale, 1916
"(…) Je tenais à cette idée des arbres isolés, difficiles à trouver en Colombie-Britannique, où il n'y a que des forêts. J'y voyais une image emblématique, quelque chose que l'on verrait dans un manuel sur la notion d'inversion en général, pour illustrer le mécanisme optique de l'oeil. Je me suis intéréssé à ce genre de motif schématique archétypal, j'ai réalisé une œuvre avec le Cours de linguistique générale de Saussure, où un arbre illustre la distinction entre le signifié et le signifiant. J'ai créé un étui à la Donald Judd pour un rare exemplaire de l'édition original suisse découvert par un de mes amis. (…)"
Depuis les balbutiements argentiques de la photo finish aux JO de Stockholm de 1912, les avancées technologiques dans les domaines de l’électronique, de l’optique et de l’image numérique ont révolutionné l’usage et la précision des matériels de chronométrage sportif.
Après guerre l’image s’est imposée comme une donnée indispensable du chronométrage.
La photo-finish n’est pas une photo instantanée de l’arrivée, mais une représentation temporelle de ce qui se passe dans l’axe de la caméra, parfaitement calé sur la ligne d’arrivée.
L’image fournie par cette caméra est découpée pour ne garder que la bande centrale (la ligne d’arrivée), cette image fait 1 pixel de large sur 1 024 pixels de haut. À chaque millième de seconde, le cadenceur du chronographe ajoute la bande centrale de l’image (1 pixel) à la suite de l’image précédente, créant une image non instantanée mais une sorte de "déroulant" du temps. Ceci explique l'aspect "déformé" des images produites par les caméras de photo-finish.
A l’époque de l'argentique, le système était identique. Il suffisait de faire défiler le film de façon ininterrompue devant une fente d’obturation, parfaitement alignée sur la ligne d’arrivée. Pour limiter la déformation de l'image, on faisait défiler le film à la même vitesse que les coureurs. (source wikipédia)
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Boccioni dans son atelier, vers 1913 avec, au premier plan, la sculpture Synthèse du dynamisme humain (œuvre détruite ?). © Centre Pompidou − Bibliothèque Kandinsky |
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Michelangelo Pistoletto, Structure pour parler debout, Les objets en moins (Minus Objects), 1965-66 |
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Toulouse, Station de bus arrêt Jeanne d'Arc, 30 octobre 2009, 10h 53
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Michelangelo Pistoletto, Structure pour parler debout, Les objets en moins (Minus Objects), 1965-66 |
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Olivier Nottellet, Milchwagen, 2000 |
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Hans-Peter Feldmann, journal sans texte, 1979, un seul numéro paru |
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Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour, 1954
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Weegee with his Speed Graphic Camera, 1944 |
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Sada Tangara, Le grand Sommeil, 1998 |
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Douglas Huebler, Duration Piece #31, 1974
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"Le "temps" produit l'histoire et l'échelle de par son aptitude à spatialiser les phénomènes. Il crée ainsi le lien existentiel de l'homme avec le reste de l'univers : l'amour c'est "pour toujours", les étoiles sont "à un million d'années lumière de nous", etc. (…) les images les plus fortes qui ont été produites par l'art moderne sont des images temporelles et non pas intemporelles, et elles sont existentiellement transcendantes car chacune constitue une objectivation du temps, à travers sa synthèse d'événements conceptuels et existentiels : parmi les exemples les plus marquants : Cézanne, les cubistes et les "dripping" de Pollock. Leurs tableaux sont comme des champs de blé en train de pousser : les images restent vivantes et intactes aussi longtemps que dure le temps de perception : l'image existe en tant que réalité dans le moment présent. Le même genre de lecture peut s'appliquer aux travaux dans lesquels j'ai utilisé "le temps" comme composante structurelle (…)"
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Journal Personne, Jean-Luc Moulène, Evento, Bordeaux, 2009 |
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Ai Weiwei sur la place Tian'anmen, 2009 |
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Dennis Oppenheim, Reading Position for second Degree Burn, septembre 1970 |
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Hiroshima, 1945, Traces de brûlures à travers un kimono (photo Gonichi Kimura); Les parties sombres absorbant plus d'énergie que les claires, le dessin du tissu s'est imprimé sur la peau |